Quand la traduction automatique dérape
Les outils comme DeepL ou Google Translate ont révolutionné notre rapport aux langues. Mais sans relecture humaine, une traduction automatique peut vite tourner au désastre… et parfois au ridicule. Voici trois exemples mémorables.
1. Lidl et la « couleur pourriture »
En Suisse, Lidl a récemment mis en vente des blousons pour enfants… en « couleur pourriture ». Le coupable ? Une confusion entre l’allemand et l’anglais. En allemand, rot signifie « rouge »… mais la machine l’a confondu avec l’anglais rotten (« pourri »). Résultat : un blouson qui n’a pas séduit grand monde.
2. Le « préservatif alimentaire »
Dans une recette traduite automatiquement, l’instruction était claire en anglais : “Use a food wrapper”. Sauf que la machine a cru bon de traduire par “Utilisez un préservatif alimentaire”. Imaginez la tête des lecteurs face à cette suggestion culinaire…
3. Le magasin de « cadeaux empoisonnés »
Autre perle : un gift shop, en anglais, c’est une boutique de souvenirs. Mais l’outil de traduction a pris le mot allemand Gift (« poison »)… et a donc proposé “magasin de cadeaux empoisonnés”. Pas vraiment vendeur pour des peluches et des mugs.
Pourquoi une relecture humaine est indispensable
Ces erreurs prêtent à sourire… mais elles montrent surtout que la traduction automatique, aussi puissante soit-elle, ne fait pas la différence entre contexte, culture et sens caché des mots. Une relecture humaine permet d’éviter le ridicule et de protéger l’image de votre marque.
La post-traduction : un gage de qualité
C’est exactement mon rôle : reprendre vos textes traduits automatiquement, pour les rendre naturels, fluides et adaptés à votre public. Vous gagnez du temps grâce à la machine, mais vous gagnez en crédibilité grâce à la relecture.
Laisser un commentaire